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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 11:57

Aujourd'hui Grumpf (-125000 - -124941)

 

neandertal-burian-1950

 

Issu du prestigieux clan de Brukkkgr, dans la banlieue de rien, Grumpf a inventé le jeu de mot.

 

Les ridicules peintures retrouvées dans la grotte de la Squaw permettent aux scientifiques de retranscrire à peu près ce calembour historique :

 

Grrrr  Mmmmm Brouf ?

 

Mmmmmm...

 

Honk honk frrrrrrrrrrrr!!!!

 

Ah! Ah! Ah!

 

(d'après Leroy-Gourand, L'Humour chez les premiers humains. Editions du Chat à Deux Pattes - 1947)

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 12:16

Aujourd'hui, Yvonnic Plouffe (1855-1903)

marin

 

Issu d'une ancienne famille de marins de la banlieue de Brest (loin de Wromk*), Yvonnic avait tendance à boire plus que de raison.

 

Afin de prévenir toute action judiciaire émanant d'un obscur groupuscule de "protection des Bretons contre les ravages des idées reçues sur l'aloolisme", je précise qu'il n'y a pas de lien de cause à effet entre ces deux éléments. Quiconque aura assisté à l'ésotérique cérémonie du bouilleur de cru par une froide matinée dans la Nièvre, pourra confirmer qu'il n'est pas nécessaire d'être près de la Pointe du Raz pour boire plus que de raison.

 

Un soir de novembre 1903, alors qu'il sortait du bistrot "Au Marin Rougeaud", tenu par Mélanie Bouteillec, dans un état proche du délire alcoolique, il souhaita convaincre ses camarades de beuverie qu'il avait inventé le sous-marin.

sous-marin peon

Pour le prouver, il se jeta aussitôt dans le port. N'ayant pu le retenir, car il était dans un état tout aussi lamentable, Loïc Boissacussec n'eut que le temps de marmoner :

-"Reviens ! T'as même pas inventé le ballast pour remonter !".

Le Loïc était bourré, mais il n'avait pas tort. Yvonnic ne reparut jamais à la surface.

 

Inventeur enthousiaste, ayant sacrifié sa vie pour le renom de la France, Yvonnic a désormais sa photo accrochée au dessus du zinc du bar où il conçut sa prodigieuse invention.

 

Références :

 

Ironie de l'histoire, Georges Pleindair inventa peu après le ballast, à l'issue d'un repas de flageolets copieusement arrosé. Il s'envola subitement depuis la place Georges Bellair de Mufflon-les-Soiffards (Nièvre) et on retrouva son corps au sommet du mont Pinard (Alpes) quelques années plus tard.

 

* Pour nos plus fidèles lecteurs.

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 14:13

Chers lecteurs, fort du succès rencontré par ses ébouriffantes éphémérides religieuses, Evilpeon accueille une nouvelle série qui, nous en sommes certains, saura également étancher votre soif d'informations culturelles tout en vous divertissant. Bienvenue à la Fabuleuse histoire des inventions !

 

De rien.

 

La rédaction.

 


 

Aujourd'hui Jean-Dominique Onze (1796-1844)gravure 1

 

Jean-Dominique Onze est né à Melun en 1796. Issu d'une lignée d'artisans chaudronniers, il apprit le métier avec son père dans l'atelier familial. Touchante image que celle du père bourru aux mains caleuses assisté sagement par un garçon attentif et zélé. Le Maréchal aurait adoré.

 

Tout petit, il adorait tout ce qui était parallèle. Il alignait des branches, des fourchettes, des cailloux, des joujoux, des hiboux... Non, pas les hiboux*.

 

Lorsqu'à la mort de son père, il reprit l'activité, il s'amusa à imaginer un système de barres de métal parallèles. Il trouva ce concept tellement intéressant qu'il installa dans le jardin de son pavillon du lotissement des "CHAMPS FLEURIS" une sorte de parcours constitué de deux lignes de métal parallèles : il venait d'inventer... les rails!

 

rails1

 

 

Un soir, pris de folie, il se mit à courir dans le jardin entre les lignes de métal en hurlant "tchou tchou!" et en soufflant comme une baleine. Lorsque les gendarmes vinrent le saisir pour le mener à l'asile, il s'arrêta en imitant une sorte de grincement métallique assourdissant.

 

Alors que le train n'avait pas encore été inventé, Jean-Dominique Onze mourut dans le dénuement et la pauvreté, se demandant toujours à quoi pourrait servir son invention.

 

Citations : 

 

"Je lui dois tout", Jean-Baptiste Gare ("Mémoires", 1861 Editions La Vie Duraille, p. 534).

 

* Merci Manu pour les x. (la honte mes trains).

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 21:49

Aujourd'hui : Saint Méphon (1910-1958)

 

L'histoire de Saint Méphon est extraordinaire.

Issu d'une famille de la bourgeoisie de Wromk (Gombrie) dont le père avait fait fortune en vendant des arcs en ciel à Tombouctou en échange de jeunes travailleurs volontaires pour les chaines et les champs de coton aux USA.

 

Méphon avait été élevé par sa grand-mère Josyane en Gombrie alors que ses parents vivaienten Afrique.

 

curé24

 

Un beau matin, un télégramme lui annonça que ses parents souhaitaient le voir en Afrique. Il avait quinze ans et put embarquer à bord d'un avion à destination  de N'Golo.

 

Alors qu'il survolait la région alors inexplorée du Mezy-Dantonslip, l'avion eut une panne de moteurs. Il s'écrasa dansune sombre forêt. Seul survivant de cette tragédie, Méphon fut recueilli par la tribu des Chippendales sauvages. Une bande de jeunes mâles aux corps huilés et qui passaient le plus clair de leur temps à s'habiller rapidement et à se dévêtir au terme d'une sorte de cérémonial assimilé par les anthopologues actuels à une sorte de parade pré-nuptiale.

 

Les femmes de la tribu poussaient à cette occasion de terribles cris de pucelles enragées. Elles roulaient des feuilles de de Brizcouille, qu'elles glissaient dans les slips de liane des jeunes bellâtres.

 

Méphon, qui avait une foi profonde, entreprit de convertir cette bande d'insouciants primitifs à la vraie foi.

 

Il transforma progressivement ces hommes-enfants en individus civilisés. Certains émigrèrent dans des pays développés et y firent de belles carrières.On rapporte même que l'un d'eux roula en BX...

 

Mais malgré cette belle évolution, pour laquelle Méphon fut canonisé, les Chippendales de la diaspora ne peuvent s'empêcher de se retrouver dans de petites salles que leur instinct toujours animal les fait assimiler à leurs grottes africaines. Là, ils reproduisent leurs rites sexuels sous les yeux de femmes qui, comme en Afrique, glissent des bouts de papiers dans les slip des athlètes.

 

 Claude Levi-Strauss affirme, dans Tristes Tropiques II - le retour, que les Chippendales ont un certain succès avec les femmes occidentales. Mais le vieux savant ignorait, lorsqu'il écrivit ces lignes, que les Chippendales perdent toute virilité face à ces hordes délurées de femmes déchainées.

 

Mon conseil : Mesdames, un peu de tenue je vous prie.

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 12:23

Aujourd'hui Saint Burphôme (1908-1966) :

 

Issu d'une famille de l'aristocratie de Wromk (Gombrie), Burphôme fut rapidement surnommé Burph' par ses petits camarades de l'école municipale Emil Gouzbyski (inventeur du concept d'entropie anamorphosite en matière de déstructuration des ouphlèmes mineurs non objectivés : un héros).

 

curé16

 

Un jour qu'il avait été puni par son maître et qu'il s'était vu enfermé dans un réduit sans fenêtre de l'école, il se sentit tellement humilié qu'il entra dans une sorte de transe. Poum! Il se retrouva en un instant à l'extérieur de sa piteuse prison. Il venait de découvrir qu'il était doté d'un pouvoir surnaturel. Malheureusement, comme il ne maitrisait pas cette faculté inouïe, il se retrouva téléporté en haut du clocher de l'église Saint Prout (à l'est de Wromk ).

 

Au cours de ses années de jeunesse, il développa parallèlement ses pouvoirs extraordinaires et une foi profonde.

Au séminaire, il enrichit la palette de ses dons avec l'aptitude à voler, la vision à travers les murs et une force surhumaine qu'il ajouta à la téléportation.

 

Nommé curé de Ytombosky-Ehisséphémal, il mit ses capacités au service de ses ouailles.

 

Il emmenait la mère Plotstka, qui ne pouvait plus marcher,  à la foire de Zlog-Dantonslip par la voie aérienne et en revenait les bras chargés de paniers garnis et de cages à poules. Il arrêta un train fou sur la voie Wromk-Hessafépshit.

 

Mais le pauvre homme ne sut pas gérer ses multiples talents.

 

Rapidement, il se laissa dévoyer par de mauvais penchants.

 

Il commença par tricher en utilisant sa force surhumaine au championnat gombre de bras de fer de 1938. Mais il fut démasqué et son honneur en fut à jamais terni.

 

Ses paroissiens se détournèrent de lui et il fut chassé de l'Eglise. Il partit alors sur les routes, faisant à l'occasion de pitoyables numéros de magicien-catcheur dans de sinistres fêtes foraines. On le connut alors sous le nom de l'Homme Volant, Jim le Catcheur Invicible ou parfois dans le rôle de la Grande Olga qui faisait appel à ses dons pour le port des talons aiguilles et des faux-cils plus qu'à ses super-pouvoirs. Parfois, le soir, pour tromper sa solitude, il allait regarder des femmes se déshabillant à travers les murs de leurs maisons.

 

Alcoolisé, détruit, sombrant dans la plus grande débauche, il errait sur un chemin (l'actuelle RN 184 entre Wromk et Gradmoilépié (à la hauteur du resto "Les Routiers Rieurs") lorsqu'il croisa un enfant blond. Ce petit bonhomme le regarda sans rien dire.  Puis, après avoir longuement dévisagé le clochard, l'enfant prononça ces mots :

- "S'il vous plait, dessine-moi un boulon".

Burph lui colla une gifle. L'enfant courut se réfugier chez les routiers... Ces gorilles du cerceau, sentant leur coeur de père en puissance se gonfler à l'idée qu'un satyre put attenter à l'intégrité d'un enfant, jaillirent comme un troupeau de bisons furieux du restaurant. Il s'ensuivit une course poursuite rocambolesque dont le futur saint ne se sortit qu'en faisant usage de sa capacité à voler.

 

Ayant trouvé asile dans un monastère, il réfléchit à sa condition et fit repentance.

Il demanda à soeur Eglantine-du-Caillou de lui confectionner un costume de super-héros-prêtre. Ainsi vétu de sa célèbre soutane de vengeur masqué, il fit un devoir de voler au secours des victimes, des déshérités, des malheureux. Il mit ses pouvoirs à la disposition des plus humbles.

Mais son cerveau était dégradé par l'abus d'alcool. Confusionnel, il arrêta la mère Plotska sur une voie de chemin de fer, où elle fut écrasée par un train fou. Il décrivait aux aveugles les femmes nues derrière les murs de leurs maisons. Il fit appel à sa force surhumaine pour gifler des enfants.

 

Malgré ces petits dérapages, il fut cannonisé. parce que c'est l'intention qui compte.

 

Mon conseil :

 

Ne faites pas comme Saint Burphôme, mettez un caleçon quand vous volez dans les airs, sous votre soutane. S'il vous plait.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 06:41

Aujourd'hui Saint Yvan Moufflard (1922-1987)

 

Saint Yvan Moufflard est issu d'une famille pauvre de Wromk (Gombrie). Ses parents n'avaient aucune fortune personnelle et leur niveau d'éductation était lamentable (comme souvent chez les déshérités).

abbé8

Malgré ce départ difficile, dans la masure putride et fangeuse où lui, ses parents et ses vingt neuf frères et soeurs vivaient tels une famille de sangliers puants, il trouva la foi.  La vocation de ce jeune garçon pouilleux, dans les faubourgs miséreux de Wromk, apparaissait comme une rose poussant sur un tas de fumier.

 

Il fut remarqué par le Père Zouzouble et intégra le séminaire des jeunes garçons de Wromk appelé avec humour par les désespérés du bidonville "l'école de la Grande ZOA"...

Le moment des adieux d'Yvan et de ses 30 frères et soeurs (oui, entre le début de ce récit et les adieux, ces pauvres hères n'ont pas cessé de se sauter dessus, des bêtes on vous dit...) fut déchirant.

 

Malgré ses origines modestes, Yvan Moufflard ne fut pas frappé d'alcoolisme, et n'eut aucune tendance sexuelle perverse. Il fit des études supérieures et sa vocation contribua à amméliorer la vie de nombreux malheureux partout en Gombrie.

Comme quoi, tous les pauvres ne sont pas des salauds.

 

Mon conseil :

Ne leur faites pas l'aumône, mais donnez leur plutôt un bon conseil religieux.

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 13:58

Aujourd'hui Sainte Preuze (1100-1187)

 

Sainte Preuze est morte en 1187 sans avoir compris les monsieur-Madame de Saint Potoche (voir notre éphéméride précédente).001 16BMV-MBC-color

 

Selon Sainte Flumôse ("Vie de Sainte Preuze". Tome XVII. Editions Cedulour-1874), Sainte preuze aurait murmuré dans un dernier râle : "L'a toujours pas compris...".

 

De fait, Sainte preuze est aujourd'hui la Sainte patronne des bides et de l'almanach Vermot.

 

Mon conseil :

 

Arretez aussi avec les blagues sur les blondes. C'est naze.

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 14:43

Aujourd'hui Saint Potoche (1107-1144)

 

Issu d'une famille de l'aristocratie de Wromk (Gombrie), Slad Wladomir Potosky entra au séminaire à l'âge de 11 ans, ce qui n'a qu'un intérêt historique limité.eccle11

 

Pour amuser ses petits camarades, il inventa un type de calembours qui furent rapidement appelés les "Monsieur, Madame"... Ainsi, le premier Monsieur, Madame de l'histoire vient bien de Gombrie, ce qui constitue la fierté de cette nation.

Il est rapporté par le Professeur Flotchi dans son traité "Blagues et calembours du Séminaire de Droutmi (Gombrie) au XIIème siècle" :

 

Monsieur et Madame Zlotsqitch ont une fille...

 

Zwateladiez !

 

Parce que Zwateladiez Zlotsqitch !

 

Ce qui peut se traduire grossièrement par : Monsieur et madame Enfaillite ont une fille... Je vous fais grâce de la suite.

 

Mon conseil : Monsieur et madame Sontracteur ont un fils... (réponse par message sur ce forum).

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 07:57

Hier soir, tu es allé grimper avec les chats,

Sur les murailles du Vieux Paris,

Un pas en avant, un petit pied derrière,

Vous prenez le Château de la Muette,

Comme une bande de joyeux brigands.

 

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 18:26

Aujourd'hui Sainte Suffule (1807-1844)

 

Sainte Suffule était nulle en dessin (voir son autoportrait ci-dessous).

 

pretre 39

 

Mon conseil : I kissed a girl and I liked it. (K. Perry. Ma vie. Editions Jean Sérien - 2011).

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