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Aujourd'hui : le facétieux George Boole


AVERTISSEMENT :
A tous les gogos qui ont trop écouté les Grosses Têtes de Philippe Bouvard ou qui boivent du Ruquier au petit déjeuner : le nom de BOOLE pourrait donner lieu à des jeux de mots pitoyables ou à des calembours d'un goût douteux. Certains ne s'en sont d'ailleurs pas privé dans les commentaires (par ailleurs élogieux) qu'ils ont pu faire sur ma première chronique [http://forum.canardpc.com/showthread.php?t=38654].


Au risque de décevoir ces pauvres gugusses, je préfère prévenir : il n'y aura aucune allusion déplacée, aucun dérapage en liaison avec le nom de George Boole dans cette chronique.


Un tel manque de respect, passez-moi l'expression, ça me fout les boules.
Tout commentaire drolatique de cette chronique se fera bouler par les modérateurs.
Messieurs les zigotos, vous feriez-mieux de lire Boule et Bill ou d'aller jouer aux boules.


Boole vit le jour à Lincoln : et je vois d'ici les mines interrogatives des mêmes qui faisaient des jeux de mots (voir plus haut) : « Lincoln c'est pas un rappeur ou un mec dans le genre? »
Lincoln était le nom d'un président américain barbu et portant un chapeau ridicule et qui faisait peur aux enfants. Lincoln avait parié avec un copain sudiste qu'il courrait plus vite qu'une balle, et il a perdu. Mais Lincoln est aussi une petite ville du Royaume-Uni où Boole déboula en 1815.


Issu d'une famille pauvre, ses parents n'avaient jamais plus d'une livre sterling en poche. De ce fait, il n'apprit que les chiffres 1 et 0.Vous noterez, a contrario, que le fils de la Reine d'Angleterre, riche à millions, sait lui, compter jusqu'à 8.


Il apprit seul le latin, l'allemand, l'italien et le français. Mais cet apprentissage fut si douloureux qu'il termina en saignant.


En cette période post-impériale, il menait une vie monacale. Il écoutait de la musique austère (Listz) et ne buvait que de la « Water » (l'eau).


Désirant égayer sa vie quotidienne, il jugea rigolo de consacrer son temps libre aux mathématiques. Il écrivit au MATHEMATICAL JOURNAL des articles tordants qui attirèrent l'attention de la jeunesse dorée de Lincoln puis de Londres. Dans ces clubs où étaient admis exclusivement les jeunes garçons, il a pu élargir le cercle de ses amis (je vous en prie).


Toutefois, lassé de cette ambiance d'amitié virile autour des chiffres (Laurent Romejko, fringant animateur des Chiffres et des Lettres, lui, ne s'est jamais lassé du zéro de Bertrand Renard...), il décida de grimper Mary Everest qu'il épouse en 1855 après avoir planté son drapeau dans... Hum...


Il mena alors une double vie.


Le jour : austère professeur au Queen's College il écrivait des ouvrages abscons et totalement inutiles, créant une algèbre binaire absolument désuette et promise à aucun avenir. C'est pour ces motifs, et parce qu'il n'y comprend que dalle, que l'auteur de cette chronique ne s'attardera pas davantage sur cet aspect mineur des travaux de Boole. Une chose est sûre cependant, l'application de ces travaux à d'hypothétiques tentatives de traiter de manière automatisée des informations relève du gag. Aucun avenir. Croyez-moi.


Mais lorsque se refermait la porte de son manoir de Proutintheslipton, Boole devenait un autre homme, fantasque, farceur et bon vivant. Et surtout un gros baiseur.


La dernière bougie soufflée, Mme Boole sussurait à l'oreile de son mathématicien de mari : « Rahhh George, mets ton gros 1 dans mon 0.... ». Cet appel en binaire pour un besoin primaire rendait Boole complètement fou.


Très actif sexuellement, Boole eut 5 filles, certaines d'entre elles furent des as, d'autres des zéros... Toutes eurent à coeur de prolonger l'oeuvre de papa. Les plus finaudes devinrent mathématiciennes. Les belles, en épousèrent un.


Sur la fin de sa vie, perturbé par le courrier d'un lecteur allemand de sa revue « LES SUDOKU EN BINAIRE DE G. BOOLE numéro spécial ETE 1840» [voir le lien suivant http://evilpeon.over-blog.com/pages/-2195753.html], Boole renonça à l'Algèbre pour se tourner vers le cinéma. Le dernier daguerreotype dont nous disposons de lui, à Saint Barth, chemise blanche ouverte sur un poitrail velu, Ray-Ban et Bimbos en string tout autour (et en dessous) est peu connue du public.


Autres héritages de BOOLE,
  • Karl ZERO : animateur à grande bouche décédé récemment.
  • ATTILA : Roi des Uns aurait voué à Boole une admiration non feinte : « Grumpf, Boole c'était pas un zéro! » aurait-il meuglé avant de fondre sur Podslip-Toussal (en Greubrie Occidentale vers 1011).
  • Jean-Marcel Testicule, révérant l'algébriste britannique, a préféré donner le nom de BOOLE aux gonades dont il a découvert le rôle fertilisant en 1869, plutôt que le sien.
  • Elastico93 : un zéro notoire, il a tout raté, tout... Tout...
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